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ANNéE RECHERCHE / Mobilité

Les intérêts de la mobilité sont :
  • d’acquérir de nouvelles techniques, connaissances,

  • de développer de futures collaborations,

  • de s’ouvrir sur d’autres systèmes de pensée et d’organisation,

  • de se perfectionner en anglais

  • et bien sur il s’agit d’un prérequis à la nomination de PU-PH.

La mobilité représente une étape fondamentale de la formation des futurs PU-PH.

Elle peut concerner les soins, l’enseignement et la recherche.

Il est possible de profiter de cette mobilité pour faire sa thèse de science.

Le CNU attache une importance à la réalité de cette mobilité, au lieu et aux conditions où elle s’est exercée. Les publications sont donc un bon reflet d’une mobilité réussie.

Cette dernière est validée par le CNU si elle est effectuée après la thèse de médecine et la fin de l’internat. Elle peut se faire en France, hors du CHU du candidat, ou à l’étranger. L’idéal est de faire cette mobilité à l’étranger pour confronter sa pratique à une culture médicale/chirurgicale et surtout à des organisations différentes.

La durée réglementaire de cette mobilité est d'un an au moins, éventuellement scindé en périodes de 3 mois, consécutives ou non.

La mobilité est validée avant l’inscription au concours par le président de la sous-section: démarche obligatoire à ne pas oublier par les candidats.

Pour faire une mobilité, il faut :

  • Trouver un terrain de stage

  • Trouver un sujet de recherche. Pour cela il faut se mettre en relation avec la personne qui va vous accueillir dans le service ou le laboratoire afin de discuter d’un projet de recherche à réaliser durant cette mobilité.

  • Une fois le projet établit, il faut le soumettre à différents organismes afin d’obtenir un financement pour cette mobilité car vous ne bénéficiez plus de votre salaire hospitalier.

Les facultés et les grandes sociétés de chirurgies et de médecines proposent des bourses pour les mobilités:

 

david.birnbaum@achbt.org

 

MOBILITE RECHERCHE A L’ETRANGER - L’expérience du Dr. Fabien STENARD

Pour effectuer une mobilité en Recherche fondamentale (pas d’activité clinique)

2 possibilités :

  • Soit c’est vous qui identifiez le pays, la ville et le labo

  • Soit vous demandez un contact à votre chef de service ou un professeur qui a une activité de recherche fondamentale

 

Ce qu’il faut comprendre c’est que tous les labo dans le monde sont potentiellement à la recherche d’étudiants en master ou en thèse de science.

Quoiqu’il en soit, toute première année passée dans un labo est généralement financé par l’étudiant (pas par ses fonds personnels, c’est théoriquement interdit par exemple aux US) mais par des bourses de recherche.

Donc, on peut candidater dans pratiquement n’importe quel labo, même les plus reconnus, dans les meilleures universités, car pour eux ils n’ont « qu’à » financer la recherche et non l’étudiant.

Aux US, par exemple, les sites des universités sont extrêmement bien faits, ce qui vous permet de choisir le thème exploité par le labo qui vous convient le mieux.

Ensuite, il ne faut pas hésiter à contacter par email directement le directeur du labo en question (ne pas oublier de mettre la secrétaire en cc) avec CV pour manifester votre intérêt à y travailler : candidater pour être étudiant en « master degree of science », « doctoral ou post doctoral fellow ».

Cela parait difficile à croire, mais c’est aussi simple que cela : vous aurez, de toute façon une réponse, qui finira par être positive.

C’est un projet à préparer au moins un an à l’avance car il faut faire les demandes de bourses et les formalités de visa prennent 6-8 mois

Enfin, pour le financement et les demandes de bourses : il ne faut pas le faire seul.

Malheureusement, entre 2 bons dossiers, celui qui sera sélectionné sera celui « sponsorisé » par un des membres du jury d’obtention des bourses.

Donc il faut, une fois le labo à l’étranger sélectionné, se rapprocher d’un professeur de chirurgie, de médecine ou de science, dans votre faculté, afin qu’il vous aide dans les démarches et  vous conseille les bourses à présenter.

 

En règle générale, les demandes sont à présenter entre mars et juin de chaque année, pour l’année universitaire suivante.

 

N’hésitez pas dans cette démarche car un directeur de labo en France à tout intérêt, pour son rayonnement international, à avoir des étudiants qui viennent de « leur part » ou qui « travaillent » avec eux et qui sont dans des labo reconnus à l’étranger.

Rédigé par F. STENARD 

fabien.stenard@achbt.org

Expérience Personnelle
J’ai demandé au Pr Soubrane de me conseiller sur un laboratoire de recherche à l’étranger.
Il m’a donné les coordonnées du Pr Esquivel, chef de service de transplantation à l’université de Stanford en Californie.
Il lui a envoyé un petit message d’introduction, puis j’ai pris contact directement avec lui.
Le Pr Esquivel m’a ensuite redirigé vers la directrice scientifique du labo qu’il dirige, qui m’a elle-même dirigé vers l’administration de Stanford pour s’acquitter des formalités administratives.
Afin de m’aider dans les démarches de bourses et avoir un lien avec la France, je me suis rapproché de Filomena Conti, hépatologue et directeur de recherche (qui est devenu à mon retour mon directeur de thèse de science)
J’ai ensuite demandé au labo de stanford qu’il me fournisse un projet de recherche afin que je puisse le présenter pour les demandes de bourses. En réalité vous ne travaillerez peut-être pas exactement là-dessus à votre arrivée dans le labo, ceci dépendra du sujet du moment.
Et puis s’en est suivi un « petit » parcours administratif : rédaction et présentation de projet, reconnaissance de diplômes pour l’étranger et les demandes de visa….etc…
Franchement, c’est ennuyant, mais ce ne doit pas être un obstacle au projet car une fois sur place vous oubliez instantanément la pénibilité de tout ça.
J’ai envoyé le premier email au Pr Esquivel en juillet 2004 et suis arrivé à Stanford en Novembre 2005, en tant que « post-doctoral fellow » : Donc 16 mois.
La première année, j’ai dû cumuler 2 bourses de recherches et sous louer mon appartement afin de financer la vie quotidienne (pour 2).
Après 6 mois, ils m’ont proposé de rester une année supplémentaire, qu’ils ont financé (et là c’est la fête !!).
C’est ce qui se fait habituellement : la première année ils financent uniquement votre recherche, et, s’ils sont contents de votre travail, ils vous financent intégralement les années supplémentaires.
Ma femme, chirurgien plasticien,  a fait elle-même la démarche pour trouver le labo : cela a parfaitement fonctionné.
Elle a fait seule les demandes de bourse, et n’a rien obtenu. Elle a été financée par Stanford pour la deuxième année.

F. STENARD

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